Bilan écologique : la flexographie classique surclassée par la technologie d’impression SPQ

La conclusion de la dernière ACV réalisée par SÜDPACK en collaboration avec Sphera selon la norme ISO 14040/44 est sans appel : en optant pour la technologie d’impression durable SPQ de SÜDPACK pour leurs emballages, les entreprises peuvent réduire leurs émissions de CO₂ liées à l’impression de 18 %, et ce pour les matériaux d’emballage à base de PP comme de PET. Même le pire scénario prévu pour la technologie SPQ, avec un mix énergétique, a une empreinte carbone jusqu’à 11 % inférieure au meilleur scénario pour la flexographie avec l’utilisation d’électricité verte. 

SPQ signifie Sustainable Print Quality, et ce nom veut tout dire. Grâce à cette technologie d’impression, SÜDPACK réduit la consommation d’encre et de solvants ainsi que les déchets de film et la consommation d’énergie, en flexographie et en héliogravure, grâce à une palette de couleurs standardisée. Le système innovant de gestion standardisée des couleurs permet de reproduire tous les motifs avec une grande stabilité de processus et un degré élevé d’automatisation, tout en offrant une excellente qualité d’impression et une brillance optimale des couleurs. 

Des preuves tangibles

Les potentiels d’économie en matière de durabilité, basés sur des évaluations internes de SÜDPACK, ont été étayés par l’ACV avec des données concrètes. Le résultat obtenu n’est toutefois pas surprenant. En effet, les processus d’impression, en raison des changements de couleurs, des opérations de nettoyage et autres bons à tirer, sont très gourmands en matériaux et en énergie. 

L’ACV certifiée démontre de façon probante les avantages de la technologie SPQ sur la flexographie classique pour différents films porteurs. « En fait, pour des questions écologiques, il faudrait adopter la nouvelle technologie pour tous les procédés d’impression possibles. La flexographie conventionnelle reste une option uniquement pour les travaux avec des tons directs », recommande Carolin Grimbacher, associée gérante de SÜDPACK. 

En règle générale, SÜDPACK propose à ses clients plusieurs procédés pour l’impression des emballages. Dans la dernière LCA, les incidences environnementales potentielles du procédé SPQ pour les films porteurs en OPP et en PET ont d’abord été comparées à celles de la flexographie classique. 

L’unité fonctionnelle (UF) était fixée à 1 m² de film porteur imprimé en OPP ou en PET, sans application de tons directs. Différents scénarios ont été calculés pour la technologie SPQ et la flexographie, notamment avec des films porteurs en OPP de 20 µm et en PET de 12 µm. Un autre scénario examinait l’influence de différentes sources d’électricité sur la production chez SÜDPACK. Pour tous les scénarios, les catégories d’impact telles que le changement climatique, l’utilisation de matières premières fossiles et les effets de la formation photochimique d’ozone sur la santé humaine ont été évaluées. 

Des résultats univoques

Les résultats de l’analyse montrent que le passage à la technologie d’impression SPQ permet de réduire les émissions de CO₂ de 18 %, tant pour les films porteurs en PP qu’en PET. Même avec l’électricité verte comme meilleur scénario, la flexographie avait une empreinte carbone supérieure de 11 % à celle de la technologie SPQ dans le pire scénario (mix énergétique). D’un point de vue écologique, la recommandation est donc claire : il faut traiter tous les produits imprimés possibles avec la technologie SPQ et ne recourir à la flexographie traditionnelle que pour les travaux impliquant des tons directs incompatibles avec la technologie SPQ.